15 décembre 2017

[FSSPX Actualités] François : ne pas aller à la messe est un péché

SOURCE - FSSPX Actualités - 15 décembre 2017

Dans un discours prononcé en langue italienne lors de l’audience générale du 13 décembre 2017, le Saint-Père a continué son cycle sur la messe en répondant à la question: «pourquoi aller à la messe le dimanche?»

«Nous, chrétiens, c’est pour se laisser rencontrer par le Christ que nous allons à la messe le dimanche», a expliqué François.

«Et d’ailleurs, les disciples ne s’y sont pas trompés», a expliqué le pape, précisant qu’«eux-mêmes avaient pris l’habitude de célébrer la rencontre eucharistique le dimanche, car c’était en ce jour que s’était produite la Résurrection, ainsi que la grande effusion de l’Esprit Saint à la Pentecôte».

«Un certain nombre de sociétés sécularisées ont perdu le sens chrétien du dimanche illuminé par la messe», a déploré François avant de marteler: «ça, c’est un péché!»

Sur la question du dimanche comme jour chômé, le Saint-Père a rappelé: «au tout début, la cessation du travail le dimanche n’existait pas» dans l’Empire romain, «c’est l’apport spécifique du christianisme», car en passant «de l’état d’esclave à celui d’enfant de Dieu, on a fait du dimanche un jour de repos rempli par la messe».

«Nous allons à la messe», a conclu François, parce que « nous avons besoin de la grâce de Jésus», et que sans la messe nous «ne pouvons pas être des témoins crédibles» de notre foi.

Il est heureux d'entendre le pape rappeler le devoir de sanctifier le dimanche. Ce devoir fait partie des commandements de l'Eglise, et correspond au troisième commandement de Dieu : «Tu sanctifieras le jour du Seigneur». Il consiste à s'abstenir d'œuvres serviles et à rendre à Dieu le culte qui lui est dû, en toute justice, en esprit et en vérité (cf. Jn 4, 23). Or l'assistance à la sainte Messe est le moyen par excellence de rendre à Dieu ce culte sacro-saint. Ici se place tout le drame de la réforme liturgique post-conciliaire, qui altère plusieurs vérités essentielles de la doctrine de la messe catholique, et justifie la défense de la messe traditionnelle.