26 juin 2015

[DICI] Publication de l’encyclique Laudato si’

SOURCE - DICI - 26 juin 2015

1. Le texte 
L’encyclique Laudato si’ (« Loué sois-tu », extrait du Cantique des créatures de saint François d’Assise) a été publiée le 18 juin 2015. Consacrée à « la sauvegarde de la maison commune », elle se divise en 6 chapitres dont l’articulation logique est donnée par le pape François, au n°15, en ces termes :

«En premier lieu, je présenterai un bref aperçu des différents aspects de la crise écologique actuelle, en vue de prendre en considération les meilleurs résultats de la recherche scientifique disponibles aujourd’hui, d’en faire voir la profondeur et de donner une base concrète au parcours éthique et spirituel qui suit.

«A partir de cet aperçu, je reprendrai certaines raisons qui se dégagent de la tradition judéo-chrétienne, afin de donner plus de cohérence à notre engagement en faveur de l’environnement.

«Ensuite, j’essaierai d’arriver aux racines de la situation actuelle, pour que nous ne considérions pas seulement les symptômes, mais aussi les causes les plus profondes.

«Nous pourrons ainsi proposer une écologie qui, dans ses différentes dimensions, incorpore la place spécifique de l’être humain dans ce monde et ses relations avec la réalité qui l’entoure.

«A la lumière de cette réflexion, je voudrais avancer quelques grandes lignes de dialogue et d’action qui concernent aussi bien chacun de nous que la politique internationale.

«Enfin, puisque je suis convaincu que tout changement a besoin de motivations et d’un chemin éducatif, je proposerai quelques lignes de maturation humaine inspirées par le trésor de l’expérience spirituelle chrétienne. »

Dans Le Figaro du 18 juin, Jean-Marie Guénois propose un résumé de cette longue encyclique (191 pages) :

« Le pape François publie une encyclique sur l’écologie intitulée Laudato si’ reconnaissant le réchauffement climatique. Il appelle le monde à une ‘conversion écologique’ radicale, reposant non pas sur un ‘juste milieu’ entre développement durable et développement économique mais visant une rupture de société où la vie serait désormais fondée sur la ‘sobriété’. Les économies du nord assumeraient donc une ‘décroissance’ pour envisager un avenir ‘soutenable’ par solidarité avec les pays du sud envers qui ils ont une ‘dette écologique’. Devant l’échec des sommets climatiques successifs, François prône également la constitution d’une institution internationale capable de ‘sanctionner’ le cas échéant les pays pollueurs. C’est la première fois qu’un pape aborde ce sujet avec une telle radicalité. »

Puis le vaticaniste français relève 10 phrases clés extraites du texte :

1 – « J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. » (n°14)

2 – « Il existe un consensus scientifique très solide qui indique que nous sommes en présence d’unréchauffement préoccupant du système climatique. (…) L’humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation, pour combattre ce réchauffement ou, tout au moins, les causes humaines qui le provoquent ou l’accentuent. » (n°23)

3 – « Il y a, en effet, une vraie “dette écologique ”, particulièrement entre le Nord et le Sud, liée à des déséquilibres commerciaux, avec des conséquences dans le domaine écologique, et liée aussi à l’utilisation disproportionnée des ressources naturelles, historiquement pratiquée par certains pays. » (n°51)

4 – « La faiblesse de la réaction politique internationale est frappante. La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l’échec des Sommets mondiaux sur l’environnement. » (n°54)

5 – « Tout est lié. (…) Toute approche écologique doit incorporer une perspective sociale qui prenne en compte les droits fondamentaux des plus défavorisés. (…) Puisque tout est lié, la défense de la nature n’est pas compatible non plus avec la justification de l’avortement (…) la dégradation de l’environnement et la dégradation sociale, s’alimentent mutuellement. » (n°93)

6 – « Le XXIe siècle, alors qu’il maintient un système de gouvernement propre aux époques passées, est le théâtre d’un affaiblissement du pouvoir des Etats nationaux, surtout parce que la dimension économique et financière, de caractère transnational, tend à prédominer sur la politique. Dans ce contexte, la maturation d’institutions internationales devient indispensable, qui doivent être plus fortes et efficacement organisées, avec des autorités désignées équitablement par accord entre les gouvernements nationaux, et dotées de pouvoir pour sanctionner. » (n°175)

7 – « L’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties. » (n°193)

8 – «Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations. Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l’environnement a dépassé les possibilités de la planète, à tel point que le style de vie actuel, parce qu’il est insoutenable, peut seulement conduire à des catastrophes.» (n°161)

9 – «C’est un retour à la simplicité. La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie. L’heure est arrivée de réaliser que cette joyeuse superficialité nous a peu servi.» (n°223)

10 – «Il ne suffit pas de concilier, en un juste milieu, la protection de la nature et le profit financier, ou la préservation de l’environnement et le progrès. Sur ces questions, les justes milieux retardent seulement un peu l’effondrement. Il s’agit simplement de redéfinir le progrès.» (n°194)
2. Les réactions positives
L’encyclique a été accueillie de façon très favorable par des personnalités progressistes comme le cardinal Reinhard Marx, président de la Commission des épiscopats de la communauté européenne (COMECE), qui a affirmé le 18 juin que ce document pontifical constituait «un signal fort arrivant à point nommé». «C’est une nouveauté de voir un pape aussi déterminé à engager une action qui influe sur la politique mondiale », pour le prélat allemand, et ce n’est pas un hasard si le pape a publié son encyclique en amont de sommets décisifs sur les objectifs de développement, à New York en septembre et à Paris en décembre, et s’il invite l’humanité à réagir.

Le cardinal Marx a déclaré placer de grands espoirs dans l’impact qu’aura l’encyclique, ainsi que pour les actions politiques concrètes, comme celles de l’Union européenne. Aucune autre institution n’a la possibilité d’exprimer son point de vue dans un texte qui sera lu et étudié par des centaines de milliers de personnes de par le monde, a-t-il souligné. Selon lui, le pape véhicule « une nouvelle idée de progrès» d’un développement holistique écologiquement compatible «qui devrait en réalité nous enthousiasmer». Le prélat a fait part de sa volonté de contribuer à la diffusion et à la mise en pratique du message de l’encyclique. La COMECE a déjà prévu dans les semaines et mois à venir des actions concrètes, telles que des rencontres et des débats entre spécialistes de l’écologie.

Plus surprenante a été l’invitation lancée par le président des Etats-Unis, Barack Obama, demandant à tous les responsables politiques de réfléchir sur les thèmes de l’encyclique du pape François : «Je salue l’encyclique du pape et j’admire profondément sa décision de s’engager, d’une façon claire et puissante, et avec toute l’autorité morale que lui octroie sa position, pour l’action contre le changement climatique global», a déclaré le président américain, cité par le journal britannique Catholic Herald du 18 juin. Il a souhaité que, dans le cadre de la préparation pour le sommet sur le climat de Paris en décembre prochain, tous les responsables politiques et tous les «enfants de Dieu» réfléchissent à l’appel du pape de «sauvegarder notre maison commune».

Le 19 juin, sur son blog, Yves Daoudal rapporte d’autres soutiens émanant de personnalités politiques comme le président de la République française, François Hollande : «A l’heure où la France se prépare à accueillir les négociations climatiques, je tiens à saluer cet appel à l’opinion publique mondiale comme à ses gouvernants. Je forme le vœu que la voix particulière du pape François soit entendue sur tous les continents, au-delà des seuls croyants» ; mais aussi le président de la République italienne, Sergio Mattarella : «La nouvelle encyclique Laudato si’ du pape François est un document de haute portée morale et d’un intérêt culturel et social extraordinaire» ; ou encore l’ancien secrétaire général des Nations Unie, Kofi Annan : «Je félicite le pape pour son grand leadership moral et éthique. Nous avons besoin encore plus d’un tel leadership inspiré. Le trouverons-nous au sommet de Paris sur le climat?»

Nicolas Hulot, le militant médiatico-écologiste, a déclaré: «Cette encyclique donne à l’écologie ses lettres de noblesse», et il est devenu co-préfacier, avec le cardinal Philippe Barbarin, d’une des éditions de la version française de Laudato si’ (éd. de l’Emmanuel).
3. Les critiques
Les critiques de l’encyclique ne manquent pas, mais elles ne sont pas relayées par les grands médias qui accordent leurs faveurs aux éloges inconditionnels. Ayant bénéficié d’une version de l’encyclique diffusée dès le 15 juin par l’Espresso, Gianluca Veneziani soulignait le 16 sur L’Intraprendente : « Bergoglio invoque plutôt, à haute voix, ‘une conversion écologique’ de toutes les personnes de bonne volonté (cf. chap. III), au lieu de prêcher une ‘conversion morale et religieuse’. Le croyant se sent vraiment perdu ». Piero Laporta remarquait le 17 juin sur son blog : «Bergoglio, qui n’a pas dit une syllabe à propos du référendum en Irlande (sur la légalisation des unions homosexuelles) et de la manifestation du 20 juin (à Rome, contre la théorie du gender à l’école), occupe néanmoins les espaces médiatiques à cause d’une encyclique à la limite de la bizarrerie». Antonio Socci écrivait le 18 juin sur le sien : «Avec cette encyclique, le pape Bergoglio risque de donner un signal terrible de soumission à l’agenda d’Obama, l’agenda de la pensée dominante qui a une nette connotation néo-païenne, anti-humaine et anti-chrétienne.»

Mais c’est surtout la déclaration du 18 juin de Voice of the Family, coalition internationale d’organisations pro-vie et pro-famille, qui dénonce les inspirateurs non-catholiques de l’encyclique Laudato si’ : «L’encyclique publiée ce matin affirme opportunément que ‘la défense de la nature n’est pas compatible … avec la justification de l’avortement’ (n°120) et ‘que la croissance démographique est pleinement compatible avec un développement intégral et solidaire’» (n°50). Néanmoins, l’omission de toute référence à l’enseignement de l’Eglise sur la contraception laisse les catholiques mal préparés pour résister au programme international de contrôle de la population.

«Dieu a commandé à l’homme : ‘Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la’ (Gn 1,28)», a déclaré Maria Madise, porte-parole de Voice of the Family, «mais le mouvement écologiste voit la croissance de la population comme une menace ». «Les pays en développement croulent sous les contraceptifs et sont soumis à de fortes pressions pour légaliser l’avortement. Etant donné que la contraception et l’écologie vont si souvent main dans la main, il est profondément troublant que l’enseignement de l’Eglise sur la primauté de la procréation ne soit pas réaffirmé», a-t-elle déploré.

Patrick Buckley, lobbyiste à l’ONU pour la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC), a noté que «l’encyclique appelle, aux numéros 173-175, à renforcer l’action internationale en matière d’environnement, mais oublie en même temps de préparer les catholiques aux conséquences évidentes de cette même action : une recrudescence des tentatives d’imposer encore davantage la contraception et l’avortement aux pays en développement». Le Pr Hans Schellnhuber a été parmi les personnalités choisies par le Saint-Siège pour présenter l’encyclique à la presse. Schellnhuber est connu pour avoir déclaré que la «‘capacité d’accueil’ de la planète» se situe «en dessous d’un milliard de personnes». La population mondiale devrait donc être réduite de plus de 80% pour atteindre cet objectif.

John-Henry Westen, co-fondateur de Voice of the Family et rédacteur en chef de LifeSiteNews, a commenté : «Le professeur Schellnhuber est un activiste favorable à la création d’un gouvernement mondial doté de pouvoirs pour imposer des mesures nécessaires pour résoudre la crise de l’environnement, laquelle, selon lui, exige une diminution de la population. Dans ce contexte, les références dans l’encyclique à la nécessité d’une ‘véritable autorité politique mondiale’ avec le pouvoir de ‘sanctionner’, sont profondément troublantes.» Il a été annoncé hier que le professeur Schellnhuber venait d’être nommé membre de l’Académie pontificale des Sciences par le pape François.

En novembre prochain, l’Académie pontificale des Sciences accueillera un colloque pour discuter comment utiliser les enfants comme «agents du changement». Il prévoit dans son ordre du jour de réfléchir aux stratégies possibles pour faire appel aux enfants comme émissaires du programme écologiste mondial. De telles actions semblent être approuvées par l’encyclique aux numéros 209-215. Certains de ceux qui sont impliqués dans les ateliers du colloque, tels Jeffrey Sachs, sont parmi les promoteurs les plus véhéments de la contraception et de l’avortement comme moyens indispensables au contrôle de la natalité.

John Smeaton, co-fondateur de Voice of the Family et directeur du SPUC, a déclaré : «Le mouvement écologiste international cherche souvent à convaincre les enfants que le monde est surpeuplé et que cela doit être résolu par le contrôle de la natalité au moyen de la contraception et de l’avortement. Il existe aujourd’hui un danger grave que nos enfants soient exposés à ce programme, sous couvert de sensibilisation aux questions écologiques. Les projets de l’Académie pontificale des Sciences et l’absence dans l’encyclique d’un enseignement clair sur ces dangers, nous laissent sur nos gardes. Les parents catholiques doivent résister à toutes les attaques contre nos enfants, même quand elles proviennent de l’intérieur du Vatican.»

Tel est bien le problème que soulèvent plusieurs critiques, et Riccardo Cascioli s’interrogeait dans La nuova bussola du 16 juin : «A quel point comptent les pressions des écologistes?». Il y répondait par des faits et, au final, par une question qui montre la perplexité dans laquelle cette encyclique plonge ses lecteurs : «Les pressions ont été si fortes durant ces mois que les cercles les plus écologistes du Vatican ont proposé à l’opinion publique des guides pour le moins discutables. Ainsi, alors que dans l’encyclique le pape condamne clairement (ndt : mais brièvement) ceux qui croient résoudre les problèmes environnementaux en éliminant les pauvres par la contraception et l’extension de l’avortement, voici que surgit comme orateur à tous les principaux congrès du Vatican un personnage comme Jeffrey Sachs, fanatique théoricien du contrôle des naissances. Et cela ne suffit pas : à la conférence de presse de présentation de l’encyclique, jeudi 18, on attend comme orateur Hans Schellnhuber, fondateur et directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research. Conseiller de la Chancelière Angela Merkel, Schellnhuber a depuis un moment déclaré, à propos du réchauffement climatique, que c’est ‘un triomphe pour la science car elle a au moins pu définir quelque chose d’important, c’est-à-dire que l’équilibre de la planète requiert une population de moins d’un milliard de personnes’. Comment cela se concilie-t-il avec ce qui est affirmé dans l’encyclique, voilà qui reste entièrement à expliquer.»

Le 28 avril dernier, le Vatican accueillait un symposium sur la dimension morale du changement climatique et du développement durable, organisé par l’Académie pontificale des Sciences et le Conseil pontifical Justice et Paix.
 Cette conférence réunissait des scientifiques et des représentants des différentes religions du monde, en présence du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, du chef de l’Etat italien, Sergio Mattarella, et de la présidente du mouvement des Focolari, Maria Voce. Etait également présent Jeffrey Sachs, considéré comme un des rédacteurs de l’encyclique qui vient de paraître.

Dès le 24 février 2015, dans Il Foglio, Mattia Ferraresi fournissait quelques éléments intéressants sur la pensée de cet économiste américain: «Sachs, né dans une famille juive de Detroit, ne se définit pas comme religieux, mais soutient que ‘la doctrine sociale de l’Eglise offre une voie décisive pour une éthique globale du développement durable’. Il a accueilli très favorablement les critiques de la ‘trickle down economics’ (théorie du ruissellement) exposées par le pape dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium. Dans la revue des jésuites américains, America, il a fait l’éloge du ‘message d’espoir et de justice sociale’ de François : ‘Nous sommes confrontés à une crise morale plus qu’à une crise financière ou économique. Et donc nous devons être reconnaissants à François. Il nous a rappelé avec amour que nos aspirations les plus élevées sont à notre portée’. (…)

«Il avait moins de quarante ans, quand le Boston Globe l’appela ‘le plus grand ingénieur économique après Keynes’ et le New York Times l’a nommé ‘probablement l’économiste le plus important dans le monde’. Aujourd’hui, il s’occupe du ‘défi le plus grand et le plus complexe auquel l’humanité ait jamais été confrontée’, ledéveloppement durable, auquel il a consacré beaucoup d’énergie et un livre (paru en avril 2015) : The Age of Sustainable Development (L’âge du développement durable), préfacé par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
 (…)

«Sur Radio Vatican, il a déclaré que les changements climatiques sont liés aux crises qui affligent de nombreuses régions du monde et il a parlé de la nécessité de ‘réorienter l’économie afin de ne pas causer d’autres dommages à la planète’. Pour éliminer la pauvreté d’ici 2030, objectif que l’économiste a fixé en 2005, avec quelques ajustements en cours de route, ‘nous devons construire une société socialement inclusive, investir dans l’égalité des sexes, l’accès aux services d’éducation et de santé, exécuter une transition vers des économies à faibles émissions de CO2, réaliser une agriculture durable’.

«Sachs est à la recherche d’un cadre éthique solide sur lequel construire son plan d’action pour sortir l’humanité du tunnel de la souffrance auto-infligée dans lequel elle s’est engouffrée, et depuis quelques années maintenant, il s’est convaincu que la doctrine sociale de l’Eglise est ce qu’il lui faut. Il n’est pas impossible d’imaginer une assonance entre le développement durable de Sachs et le concept de l’écologie humaine, pierre angulaire de la prochaine (article écrit en février) encyclique papale, selon ce qu’a suggéré le Saint-Siège. »

Il serait judicieux de se pencher sur l’ouvrage de Jeffrey Sachs, The Age of Sustainable Development, pas encore traduit en français, pour voir sur quels points précis le «développement durable » et l’« écologie intégrale » de Laudato si’ convergent et divergent.

(Sources : vatican.va/Figaro/Apic/imedia/ Y.Daoudal/J.Smits/benoitetmoi – DICI n°317 du 26/06/15)